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Tout nu je suis presque

by Bertrand Deleplage

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1.
De l'alcool 03:42
Sur les écrans plats, des images de synthèse, Un homme pleure sur son clavier de plastique, Tandis que sous mes pieds, Défile l'Atlantique. De l'alcool, De l'alcool hôtesse s'il vous-plait, De l'alcool rouge pour mes nuits blanches, De l'alcool blanc pour ma solitude aérienne. Mon stylo bille amolli lentement, De l'huile coule le long des ailes, De l'aéroplane qui plane mollement, De l'alcool, De l'alcool hôtesse s'il vous-plait, De l'alcool rouge pour mes nuits blanches, De l'alcool blanc pour ma solitude aérienne. Remontant le temps, et découpant le ciel, Passe-passe de passeports et de fuseaux horaires. Dans ma carcasse de métal, au cœur du satellite, Flotte ton image, flotte notre amour, et mon avenir. De l'alcool, De l'alcool hôtesse s'il vous-plait, De l'alcool rouge pour mes nuits blanches, De l'alcool blanc pour ma solitude aérienne.
2.
Je me sens comme vraiment bien nowhere, Anyways, je vois le jour qui se lève, J'ai planté des pensées folles, dans les vallées utopiques, J'ai imploré les symboles, de sublimer ta logique, Pour que tu comprennes... Les frontières du réel, sont loin d'être physiques, Au fond de ma camisole, règne le mystique, Et toi petite luciole, dans cette forêt anthracite, Tu brilles comme un soleil, dans l'espace des possibles. ...qu'est-ce que je disais déjà, Anyways, Je vois le jour qui se lève, Je formule des paraboles et des chants magnétiques, Puissent-ils dévier les boussoles des systèmes économiques. Ma vie est bien trop compliquée, Anyways, je vois le jour qui se lève, Il y a le silence, Il y a les notes de musique, Il y a toi qui dance, devant moi c'est magique, Ce qui me confirme que... Les frontières du réel, sont loin d'être physiques, Au fond de ma camisole, règne le mystique, Et toi petite luciole, dans cette forêt anthracite, Tu brilles comme un soleil, dans l'espace des possibles. Les frontières du réel, sont loin d'être physiques, Au fond de ma camisole, règne le mystique, Et toi petite luciole, dans cette forêt anthracite, Tu brilles comme un soleil, dans l'espace des possibles.
3.
Le 9 à 5 05:28
4.
Tranquillement accoudé, au rebord du comptoir, D'un illustre nightclub je parlais rock-music, Quand soudain j’aperçus, au loin dans le noir, Une créature unique qui me bouffait du regard, Elle sifflait des cocktails en me lançant des regards, À faire fondre toute la glace de ma caïpirinha, Je sentais ses vibrations qui me foutaient des frissons, Je sentais ses yeux invisibles me déshabiller en silence. La fille était jolie, métisse et ses cheveux, Mi-afro mi-dreadlocks étaient couleur whisky, Un candide échauder qui la sentait coquine, Posant son verre sur le bar tenta de l'enlacer, Mais la jeune effarouchée lui décocha une gifle, Et laissant échapper encore une fois son rire, Elle empoigna l'élixir et le siffla d'un trait. Puis elle s'avança vers moi, me pris par les cheveux, Et m'embrassa, sur la bouche. Dans la chambre d’hôtel nous étions totalement nus, Nous étions totalement gelés, non loin du septième ciel, Quand d'un seul coup je me dis mais attend on ne s'est même pas présentés, Comment tu t'appelles ? quel est le nom référent à cette beauté ? Je m'appelle Isabelle, Isabelle Penelope, Je serai ta gazelle ou bien encore ton antilope, Celle qui t'ensorcelle et balance les antidotes... Hot, c'est vraiment hot, On ne s'était jamais présenté à moi de la sorte, Et tandis que je continuais à déblatérer toutes ces inepties habituelles, Elle me lance son cellulaire et me dit d'une voix assez cruelle, "Si tu veux qu'on fasse l'amour tu dois d'abord appeler ma mère, Je ne suis pas une fille facile, je fais pas les choses à l'envers". À l'envers ? Mais à l'envers de quoi ? Mais pourquoi c'est toujours aussi compliqué ? Ok...je prends le téléphone, je compose le numéro, Le 25, le 40, le 33 et le 12, Ça sonnait occupé je commençais stresser, Isabelle était nue et dansait le cha cha cha, Elle tenait un ours en peluche serré contre ses bras, D'un seul coup j'ai craqué, j'ai raccroché le combinée, Tandis que je m’apprêtais à me lever, Elle s'est jetée sur moi, elle a planté ses canines, Au creux de mon coups puis je me suis évanoui. Elle sifflait des cocktails en me lançant des regards, À faire fondre toute la glace de ma caïpirinha, Je sentais ses vibrations qui me foutaient des frissons, Je sentais ses yeux invisibles me déshabiller en silence.
5.
Montevideo 03:13
Du fond du transistor, Glisse une mélodie, Elle grésille tranquillement. Dans le grille pain des biscottes, Carbonisent en silence, Coincées entre les grilles métalliques. Depuis que tu es partie à Montevideo, Je nage dans un arrêt sur image dans notre vidéo. JE rêve de Montevideo, D'une vue panoramique, Sur nos amour, Des rêves étoilés de souvenirs et de stroboscopes, Gros plan sur nos sourires, en cinémascope. Le matin mon rasoir électrique, Zigzag sur mon visage, D'un "Z" signé, Zorro si tu existe vraiment, Emmène moi sur ton cheval blanc, Oh Don Diego bring me to Montevideo JE rêve de Montévidéo, D'une vue panoramique, Sur nos amour, Des rêves étoilés de souvenirs et de stroboscopes, Gros plan sur nos sourires, en cinémascope.
6.
Parc Laurier 05:11
Au fond de mes yeux dilates, Vos regards si glacés, Glacés comme des icebergs qui dérivent en été, Aussi glacés soient-ils, Sans-doute ne connaitront-ils, Jamais ce royaume magique, Où les images sont floues, Où les objets n’ont pas de nom… Au royaume de déchirance, Je me vois qui dance, Part en transe Europe-Express, Je traverse des Terres, D’ivresse, et d’ivoire Moins clair à force de boire, Ivre mort de rire sur les boulevards. Je vais loin très loin je dérive, Au-delà des balises, au-delà de moi, Peu importe si je me noie, Au fond l’eau nettoiera sans-doute, Mes idées noires… L’eau nettoiera… Mes idées noires… Allongé dans le Parc Laurier, je me réveille, à demi-nu, Dans le parc ensoleillé tout semble calme et détendu, Quand tout à coup s’approche de moi, Une voiture blanche, Elle porte des lumières, qui clignottent sur son toit, Des lumières bleues, des lumières rouges, Ah ah ah ah, la voiture me parle maintenant, Elle me pose des questions avec une voix, Comme une voix d’homme robot, Posez vos papiers d’identité sur le sol, Ou bien identifiez vous d’une voix nette et distincte, Ah ah ah ah et vous, comment tu t’appelles voiture qui parle ? J’ai jamais vu une voiture qui parlait comme ça de toute ma vie ! Police du quartier Rosemont voiture 5013, Nous avons ici un individu en état d’ébriété sur la voie publique, Demande de renfort, sur le boulevard Laurier (euh et deux cafés réguliers SVP), Deux sillouhettes géométriques, S’approchent de moi, mécaniquement, Elles portent des gants de plastique blanc, Je me débat inutilement, Attendez ! Attends attends, attendez ! Au fond de mes pupilles dilatées, Il y a ce cœur qui palpite en silence, Oui au fond de mes pupilles dilatées, Il y a ce cœur qui palpite en silence, Et sous ma peau qui frissonne il y a ce même cœur qui bourdonne, Oui sous ma peau, regarde, Oui sous ma peau qui frissonne il y a ce même cœur qui bourdonne, Oui sous ma peau, ma peau d’ivoire, Moins clair à force de boire, ivre mort de rire sur les boulevards, Oh n’ai-je dont pas le droit de vivre, Ivre mort de rire sur les boulevards, Ivre, mort de rire, mort de rire.
7.
Mon rêve 04:43
Dans les autos les gens crient, ils sont tous vêtus de gris, Les visages pâles sont verts, ils ne voient pas la lumière, Moi je prends le soleil je le roule dans mon joint, Que je fume dans le parc, en marchant comme un prince, Avec ma chemise blanche et mes sandales de cuir, Je suis dandy, charlatant, je vis mon rêve. Non je n'ai pas d'avenir mais à vrai dire je m'en fou, Car le temps voyez vous, N'est qu'une vue de l'esprit, Si vous avez vu la mort, vous l'avez sans doute compris, Il y a toute sorte de méthode, et il y a la poésie. Sous la voute céleste, avec mes lunettes roses, Je suis dandy, malfrat, je vis mon rêve Et si un beau jour, je n'ai plus un seul sous en poche, Si la vie me fait coucher dehors, Je trouverai toujours, Un vieux costume et un beau chapeau, Pour jouer mon propre rôle, Et continuer de danser, Entre la vie et la mort. Je sens de la frustration à l'égard de ma personne, C'est vrai vous payez l'impôt et moi je me paie du bon temps, Sur le dos du système, à contempler l'horizon, Être berger ou mouton, c'est là toute la question, Mais croyez le ou non, je vous le rendrai en mille, En vous chantant mes chansons avec toute ma conviction, Je vis mon rêve, Et si un beau jour, je n'ai plus un seul sous en poche, Si la vie me fait coucher dehors, Je trouverai toujours, Un vieux costume et un beau chapeau, Pour jouer mon propre rôle, Et continuer de danser, Entre la vie et la mort.
8.
Tous les jours la nuit s'effondre sur elle-même, Et tous les jours le jour se lève de lui-même, Et l'on fait des détours, et nos corps se promènent, Jusqu'à ce que vienne notre tour, Que le vide nous emmène. Dans ma vie et ses alentours, Pas la moindre présence humaine, Pas une trace d'amour ni un soupçon de haine, Juste une veste de velour, un flacon d'éthylène, Deux-trois riffs et des 33 tours, quatre-cinq bières cinq-six poèmes. Déchire moi, fais moi bouffer la poussière, Je suis froid, bien trop froid c'est clair, Mon étoile est à des années lumière, Fais moi mal je dois redescende sur Terre. Tous les jours la nuit s'effondre sur elle-même, Et tous les jours le jour se lève de lui-même, Et l'on fait des détours, et nos corps se promènent, Jusqu'à ce que vienne notre tour, Que le vide nous emmène. Déchire moi, fais moi bouffer la poussière, Je suis froid, bien trop froid c'est clair, Mon étoile est à des années lumière, Fais moi mal je dois redescende sur Terre.
9.
Tous les jours la nuit s'effondre sur elle-même, Et tous les jours le jour se lève de lui-même, Et l'on fait des détours, et nos corps se promènent, Jusqu'à ce que vienne notre tour, Que le vide nous emmène. Dans ma vie et ses alentours, Pas la moindre présence humaine, Pas une trace d'amour ni un soupçon de haine, Juste une veste de velour, un flacon d'éthylène, Deux-trois riffs et des 33 tours, quatre-cinq bières cinq-six poèmes. Déchire moi, fais moi bouffer la poussière, Je suis froid, bien trop froid c'est clair, Mon étoile est à des années lumière, Fais moi mal je dois redescende sur Terre. Tous les jours la nuit s'effondre sur elle-même, Et tous les jours le jour se lève de lui-même, Et l'on fait des détours, et nos corps se promènent, Jusqu'à ce que vienne notre tour, Que le vide nous emmène. Déchire moi, fais moi bouffer la poussière, Je suis froid, bien trop froid c'est clair, Mon étoile est à des années lumière, Fais moi mal je dois redescende sur Terre.
10.
Ah si seulement, tu me laissais souffler, Juste un moment je pourrais peut-être répliquer, Aux quelques mots que tu lâches dans le vent, Sans prévenir. On aurait pourtant tant de choses à se dire, On prendrait le temps de s'offrir des sourires. Et si seulement, tu savais te retourner, De temps en temps, t'arrêter de marcher, Tu me verrais, oscillant dans ton ombre, fatigué, Peut-être même tu verrais nos amours, reprendre l'air, repartir pour toujours, Je mène la vie que tu aimes, De semaine en semaine, Et j'use mes semelles, À courir après une hirondelle, La vie que tu aimes, c'est moi qui la traine. Avec le temps, nos cœurs vont s'épuiser, Car même s'ils sont endurants, à force d'en abuser, J'ai bien peur, qu'ils nous lâchent un de ces quatre, Sans prévenir, Tu sais qu'alors, il sera trop tard pour s'aimer, Et que ton cher travail qui te fait tant courir n'y pourra rien changer. (En attendant) Je mène la vie que tu aimes, De semaine en semaine, Et j'use mes semelles, À courir après une hirondelle, La vie que tu aimes, c'est moi qui la traine.
11.
Ah si seulement, tu me laissais souffler, Juste un moment je pourrais peut-être répliquer, Aux quelques mots que tu lâches dans le vent, Sans prévenir. On aurait pourtant tant de choses à se dire, On prendrait le temps de s'offrir des sourires. Et si seulement, tu savais te retourner, De temps en temps, t'arrêter de marcher, Tu me verrais, oscillant dans ton ombre, fatigué, Peut-être même tu verrais nos amours, reprendre l'air, repartir pour toujours, Je mène la vie que tu aimes, De semaine en semaine, Et j'use mes semelles, À courir après une hirondelle, La vie que tu aimes, c'est moi qui la traine. Avec le temps, nos cœurs vont s'épuiser, Car même s'ils sont endurants, à force d'en abuser, J'ai bien peur, qu'ils nous lâchent un de ces quatre, Sans prévenir, Tu sais qu'alors, il sera trop tard pour s'aimer, Et que ton cher travail qui te fait tant courir n'y pourra rien changer. (En attendant) Je mène la vie que tu aimes, De semaine en semaine, Et j'use mes semelles, À courir après une hirondelle, La vie que tu aimes, c'est moi qui la traine.
12.
Les étoiles 03:48
Quand j'étais adolescent, La dynamique de mes semelles de caoutchouc, Rebondissait de manière cyclique, Sur le bitume de la chaussée, Je contemplais l’enlacement des fils rouges, jaunes et verts, Des lumières de la ville, Je contemplais, je contemplais, Espèce de contemplatif me disait ma mère, Tu ne sera jamais capable de rien faire, Si tu restes planté là à regarder le ciel, Avec tes mains dans tes poches et la tête toujours dans les étoiles.... Les étoiles étaient mes seules compagnes, Dans le ciel noir du désert de mes nuits, Marche, je me disais, avance, Pourfend les boulevards, enjambe les trottoirs, Découpe cette grande ville à grands coups de grands pas, Mais je ne savais pas que dans la tour qui se dressait déjà au loin, Tu me donnerai la vue en me tendant la main, Du haut de notre amour, tu m'as ouvert les yeux sur le monde. Oui tu m'as ouvert les yeux, puis rapidement, J'ai mis des œillères, car j'avais peur du vide, J'avais peur de moi-même, Le vide, l'amour, Les pleins et les déliés, Tracent les contours de tes courbes, Sur le papier, Mais je vie dans une bulle, tu le sais, Je vis dans une bulle vibrante, Vibrant à tes cotés.

credits

released June 4, 2008

Production et Réalisation : Bertrand Deleplage
Enregistré un peu partout à Montréal avec le Ghetto Studio mobile ;
Enregistrements additionnels et mixage par Mark Lawson au studio The Church (Farnham) ;

Paroles et musiques : Bertrand Deleplage ;
Arrangements : Bertrand Deleplage et Jean-François Debellefeuille.

Les musiciens :
Jean-Phi Goncalves, JF Debellefeuille, Jean-Luc Huet, Christophe Papadimitriou, Kaveh Nabattian, Nemo Venba, Ferdinand Battantou.

Choriste : Maranda Colin.

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about

Bertrand Deleplage

Bertrand Deleplage est un auteur compositeur français installé à Montréal depuis 2001. Il commence d'abord comme bassiste avant de se consacrer à ses propres chansons. Il a publié deux albums indépendants et a collaboré avec, entre autres, Matt Lipscombe (Me Mom), EP Bergen (BV 3000) et Jean Leloup. En dehors de sa carrière personnelle, il écrit également à compte d'auteur pour d'autres artistes. ... more

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