lyrics
Ah si seulement, tu me laissais souffler,
Juste un moment je pourrais peut-être répliquer,
Aux quelques mots que tu lâches dans le vent,
Sans prévenir.
On aurait pourtant tant de choses à se dire,
On prendrait le temps de s'offrir des sourires.
Et si seulement, tu savais te retourner,
De temps en temps, t'arrêter de marcher,
Tu me verrais, oscillant dans ton ombre, fatigué,
Peut-être même tu verrais nos amours,
reprendre l'air, repartir pour toujours,
Je mène la vie que tu aimes,
De semaine en semaine,
Et j'use mes semelles,
À courir après une hirondelle,
La vie que tu aimes, c'est moi qui la traine.
Avec le temps, nos cœurs vont s'épuiser,
Car même s'ils sont endurants, à force d'en abuser,
J'ai bien peur, qu'ils nous lâchent un de ces quatre,
Sans prévenir,
Tu sais qu'alors, il sera trop tard pour s'aimer,
Et que ton cher travail qui te fait tant courir n'y pourra rien changer.
(En attendant)
Je mène la vie que tu aimes,
De semaine en semaine,
Et j'use mes semelles,
À courir après une hirondelle,
La vie que tu aimes, c'est moi qui la traine.
credits
from
Tout nu je suis presque,
released June 4, 2008
Paroles et musique : Bertrand Deleplage
Batterie : Jean-Phi Goncalves ;
Claviers : JF Debellefeuille ;
Percussions : Nemo Venba
Guitare, basse : Bertrand Deleplage.
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